Bien le bonjour !

 


STOP AUX COUPES RASES

Encore et encore la Filière Bois valide la machine infernale des coupes rases de feuillus dans la Vallée du Ciron grâce à des Privilèges Législatifs.

Encore et encore la Filière Bois nous bassine en blablabla sur la biodiversité de la Forêt durable des Landes de Gascogne.

Encore et encore ce sont des espaces boisés diversifiés et de biodiversité faunistique et floristique qui sont détruits irrémédiablement pour les générations futures.

C'EST une SILVA-TERREUR  INACCEPTABLE et MORTIFÈRE.

UNE LUTTE LÉGISLATIVE SANS CONCESSIONS DOIT S'ENGAGER, portée par les Élus et les Citoyens qui sont totalement légitimes pour faire cesser immédiatement ces pratiques écocidaires.

RENDEZ-VOUS le LUNDI 4 DÉCEMBRE 17H

Sur la D 110 entre Villandraut et Uzeste au lieu-dit Nauhons.

MESSAGE A DIFFUSER MASSIVEMENT !

https://ap32.fr/

 

Association de conseil et de formation dédiée à l’arbre, à la haie champêtre, et à l’agroforesterie.

L’association créée à l’initiative d’agriculteurs en 1990, est composée d’une équipe pluridisciplinaire d’une dizaine de salariés permanents qui se consacrent à promouvoir la place de l’arbre « non forestier » auprès de tous, et en partenariat avec les acteurs des territoires, les socio-professionnels de l’agriculture, les enseignants et les chercheurs.

 

 

https://ap32.fr/events/regeneration-naturelle-la-voie-du-climat/



Vous balader en forêt vous expose désormais à une amende 

https://reporterre.net/Vous-balader-en-foret-vous-expose-desormais-a-une-amende


Le pin dans tous ses états, à feu, à boire et à manger !

1812

132 Loiseleur-Deslongchamps, Jean 

 

La substance résineuse qui défend le bois des Pins contre l’humidité, les rend spécialement propres à toutes les constructions qui doivent séjourner sous la terre ou dans l’eau. La tige droite et élevée des arbres de ce genre les a fait adopter dès les temps les plus reculés pour la mâture des vaisseaux.

Cet usage des Pins était tellement consacré, que le mot Pinus est quelquefois employé figurément par les anciens pour signifier un navire.

 

Le Pin était, chez les anciens, consacré à Cybèle; on le trouve ordinairement représenté avec cette déesse. Lorsque ses prêtres célébraient ses mystères, ils couraient armés de thyrses, dont les extrémités étaient des Pommes de Pins ornées de rubans.

La pomme de Pin était d’ailleurs employée dans les sacrifices de Bacchus, les orgies et les pompes de ce dieu.

Le Pin était aussi consacré au dieu Sylvain , car celui-ci est souvent représenté portant a la main gauche une branche de Pin, où tiennent des fruits du même arbre.

Properce donne encore le Pin au dieu Pan; il dit que le dieu d’Arcadie aime cet arbre, et on lui en faisait des couronnes.

 C’est le Pin qui , dit la fable , semble encore verser des larmes, par la liqueur qu’il répand lorsqu’il est agité par le vent Borée.

La lumière des éclats de Pin enflammés éclairait toujours les sacrifices mystérieux offerts a Isis ou a Cérés. 

C’est à l’origine du surnom de Tœdifera, que les poètes de l’antiquité donnent souvent au Pin.

 

Les jeunes mariés n’emmenaient leur nouvelle épouse dans leur maison que la nuit, et des torches de Pin les précédaient toujours dans leur marche. C’est de la que Tœda a été souvent employé, dans un sens figuré pour le mariage, même, par les poètes latins.

Ces flambeaux de bois résineux étaient aussi d’un usage consacré dans les cérémonies expiatoires. Il paraît que, pour les rendre encore plus propres a servir a cette destination, on les enduisait de cire et de soufre.

 

L’usage de brûler, pour s’éclairer, des éclats de différents bois, était très commun avant l’invention des chandelles et des bougies, qui ne remonte pas plus haut que le treizième siècle; et les habitants des montagnes, dans les pays du nord et en plusieurs autres contrées, s’éclairent encore avec des copeaux de Pin. C’est ainsi que les paysans des hautes montagnes du Dauphiné font, avec le bois du Pin Mugho, des torches qui brûlent très-bien. Ce bois est quelquefois si résineux, que,coupé en lames minces, il est transparent. 

Ils produisaient souvent une telle surabondance de résine, que tout le bois, l’écorce et les racines même en étaient entièrement pénétrés, ce qui finissait par faire mourir l'arbre, qu’on disait alors converti en torche (Tœda). C’est cet état, cette affection morbifique qui rendait les Pins plus propres a servir de flambeaux pour les cérémonies sacrées ou même pour l’usage commun.

 

Le bois de Pin était aussi employé a la construction des bûchers qui servaient a brûler les morts; sa grande combustibilité le rendait très propre a cet usage. C’est ainsi que Virgile, nous représentant les Troyens occupés a rendre les derniers devoirs a Misène, dit, en parlant du bûcher qu’on lui avait élevé.

Chez les Grecs, les vainqueurs aux jeux Isthmiques recevaient une couronne faite de branches de Pin.

Le fruit des Pins était appelé par les Grecs conos, strobilos. Les Romains lui donnaient le nom de nuxpmea, et quelquefois celui de pomum.

 

La combustibilité des Pins rend leurs forêts beaucoup plus sujettes aux incendies que celles des autres arbres. Ces embrasements arrivent fréquemment en Sibérie, et ils font de très grands ravages, parce qu’on laisse l’incendie s’étendre sans chercher à en arrêter les progrès. Il est très difficile de se rendre maître de ces incendies, parce que les Pins brûlent par le sommet et que la flamme qui s’en dégage est très ardente.

 

Dans les Alpes et dans les Vosges, ils sont assez rares; quand il arrive un de ces accidents, on tâche de l’arrêter en pratiquant des abattis, comme on est dans Frisage de le faire lors des incendies des autres forêts. Dans les forêts de Pins des Landes de Bordeaux, où le feu prend assez souvent par la négligence des pasteurs, on l’empêche, par un moyen fort simple, selon M. Secondât, de faire des progrès et de consumer la forêt entière.

 

La chenille du Pin :

Ces chenilles ont été plusieurs fois si communes dans le nord de l’Allemagne, en Prusse et en Silésie surtout, qu’elles ont commis de vastes dégâts, dévorant, dans l’espace de quelques jours des milliers d’arpens de forêts de Pins. Pour remédier aux terribles ravages exercés par ces insectes , on a été obligé d’employer toutes sortes de moyens. On a défendu la chasse des pics, des chouettes, des engoulevents, des mésanges et autres oiseaux qui se nourrissent de ces chenilles, ou des phalènes qu elles produisent. On a aussi fait respecter les chauves-souris qui les dévorent. 

 

Ces chenilles travaillent jusque après les premières neiges, ce qui donne lieu de croire quelles pourraient fournir de la soie presque toute 1 année dans nos départements méridionaux. Elles paraissent être toujours en activité , comme l’arbre qui les nourrit est toujours vert. On vit, ily a quelques années, auprès de Forges, de très-bons bas avec cette soie, quoiqu’elle ne fut ni décreusée ni dévidée, mais arrachée à la main et filée. Cette soie est très-forte et d’un blanc argenté , surtout lorsqu’on a soin de la ramasser avant les neiges. L'art ne pourrait-il pas travailler ici à perfectionner l’ouvrage de la nature ?

 

On connaît une chenille qui habite une galle résineuse du Pin et s’en nourrit : cette galle est une masse de résine dont la cavité sert de cellule à la recluse ; la résine qui la forme est semblable à celle qui découle du tronc et des branches de cet arbre, et elle a une sorte d’odeur de térébenthine : cependant c’est la nourriture de celle chenille. Elle mange ou bien elle ronge la substance intérieure de la branche, entièrement pénétrée d’une résine pareille, et cela non seulement sans en être incommodée, mais de manière à s’en nourrir parfaitement et uniquement, tandis que d’autres insectes meurent à la seule odeur de la térébenthine.

L’expérience a aussi démontré que cette chenille peut résister à l’essence de térébenthine la plus forte, dans laquelle elle demeure impunément plongée toute entière.

 

Outre l’utilité dont le Pin sauvage est a la plus grande partie des nations de l’Europe pour la mâture de leurs vaisseaux, les peuples du Nord l' emploient a une infinité d’usages; ils en construisent leurs maisons; ils en font des meubles, des traîneaux, des torches pour s’éclairer pendant la nuit.

Son écorce extérieure leur sert a remplacer le liège pour quelques usages, comme celui de soutenir sur l’eau les filets des pêcheurs ; ils emploient les lames du liber à faire des tapis. En Laponie, où le Pin sauvage est très commun, les habitants font, avec son écorce intérieure, qui contient un principe muqueux et nutritif, une sorte de pain : en Suède, on en fait également du pain, en le mêlant avec la farine de Seigle; dans d’autres pays du Nord, on l’emploie a engraisser les porcs.

Voici comment les Lapons préparent cette écorce : ils choisissent les Pins les plus élevés, dont le tronc est le moins garni de branches, parce que les petits arbres, et ceux qui ont beaucoup de rameaux, sont trop résineux; ils en enlèvent l’écorce dans le moment de la sève, et ils ont soin d’en séparer exactement toute la surface extérieure, pour n’en conserver que la partie intérieure. Après qu’ils ont fait sécher celle-ci a l’ombre, ils la font légèrement rôtir sur dés charbons, la coupent par morceaux, la brisent sous des meules, et la réduisent en une sorte de farine. En délayant, par une longue agitation, cette farine dans suffisante quantité d’eau, ils en forment une pâte, dont ils font des galettes fort minces, qui, étant cuites au four, sont susceptibles d’être conservées pendant un an.

 

La partie ligneuse, dans tous les Pins, est formée par des paquets de fibres longitudinales de deux sortes, les unes dures et les autres tendres. Plus ces dernières sont étroites, plus le grain du bois est beau et solide. Il est aussi de remarquer que les couches externes sont plus compactes que les internes. Le bois du Pin sauvage est très-bon pour la charpente; on en fait des poutres, des solives, des chevrons;

 

C’est., après le Cyprès et le Mélèze, celui de tous les bois indigènes qui résiste le plus longtemps placé dans l’eau ou dans les lieux humides. Cette qualité le rend très-propre a faire des pilotis, des tuyaux pour la conduite des eaux, des corps de pompes. Pour faire des tuyaux destinés a servir d’aqueducs, on prend des troncs de jeunes Pins, et on les fore dans le sens de leur longueur. Ces tuyaux sont nommés, dans les Vosges, corps de fontaine; on les place a un ou deux pieds sous terre ; ils ont ordinairement quatre a six pouces de diamètre, sur neuf a dix pieds de long, et sont réunis les uns au bout des autres par des viroles de fer. On a soin de ne pas les écorcer, par la raison que l’écorce étant très-résineuse, elle préserve le bois ; mais il faut avoir la précaution, si on tarde d’enterrer ces tuyaux, de les jeter a l’eau, sans quoi ils se gerceraient, et seraient même exposés a être piqués comme les autres bois. Ces tuyaux, placés dans des terrains secs, ne durent pas longtemps, ils pourrissent, tandis que dans des lieux humides ils se conservent nombre d’années. Leur consommation est considérable dans les Vosges, par la quantité de maisons isolées qui ont chacune leur fontaine, et les eaux étant souvent amenées dans l’étendue d’un quart de lieue et plus.

 

Pendant les chaleurs de l’été, la térébenthine suinte hors des barriques, quelque précaution qu’on prenne pour l’éviter. 

On fait un grand usage du goudron dans les ports de mer ; il sert à enduire les cordages qu’il conserve en empêchant l’eau de les pénétrer , et qui par ce moyen durent beaucoup plus longtemps. Mêlé avec une certaine quantité de brai sec , on l’emploie pour compléter le calfatage des vaisseaux. On le mêle aussi communément avec une certaine quantité de gros rouge en poudre bien fine et tamisée , afin de lui donner du corps et de le faire sécher plus vite. Cela forme une espèce de vernis qui donne un coup-d’œil avantageux au vaisseau.

On se sert du goudron pour la guérison des plaies des chevaux , et contre la gale des moutons. Les Anglais ont préconisé l’usage et les grandes propriétés de l’eau de goudron pour la guérison de plusieurs maladies , et en particulier pour les ulcères du poumon. Le célèbre Berkeley, évêque de Cloygne, en Irlande, assez crédule malgré ses sophismes sceptiques, a fait un traité sur l’eau de goudron, qu’il n’hésite pas à regarder comme le plus puissant et le pins universel des remèdes. Il est bien peu de médecins aujourd’hui qui aient confiance dans ce moyen , et il est encore plus rare qu’on le prescrive aux malades.


Raffut du 8 novembre 2023

• SAMEDI 2 ET DIMANCHE 3 DÉCEMBRE, CORRÈZE (19)

Le Battement d'Ailes co-organise à Cornil, avec la pépinière Le Poèmier et le SAEL, l'évènement l'Arbre en Fête. Au programme : marchés de pépiniéristes, d’artisan.es, discussions, conférences, ateliers et animations. Les associations Faîte et Racines et Les Enforestés, membres du RAF, y seront présentes. Toutes les infos.

 

• SAMEDI 2 DÉCEMBRE, ILE-DE-FRANCE (75)

 

Retrouvez Pierre Demougeot co-gérant du groupement forestier Avenir ForêtEmmanuel Repérant, gérant du GFCE Lu Picatau et Alicia Charennat, coordinatrice du RAF lors d'une table ronde "Pour une forêt française plus vivante et citoyenne, nouvelle bataille sur le foncier forestier", consacrée aux Groupements Forestiers Citoyens et Écologiques (GFCE) à la Gaité Lyrique à Paris à 14h. L'événement est organisé par ArteToutes les infos.

 

• JEUDI 7 DÉCEMBRE, EN LIGNE

L'association États Sauvages organise un webinaire à 19h "Comment mieux préserver nos rivières". Un focus particulier sera mis sur le cycle de l'eau et des cours d'eau en milieu forestier. Inscriptions en ligne

 

• MARDI 12 DÉCEMBRE, EN LIGNE

La Société Royale Forestière de Belgique organise un webinaire à 19h sur les maladies transmises par les tiques. Le Docteur Jean-Pierre Rézette abordera aussi d’autres pathologies pouvant être contractées en forêt. Il en exposera les modes de transmission, les conséquences et surtout les mesures de préventionInscriptions en ligne.

 

 



Ouvrage de José Cubéro, paru en 2019, éditeur CAIRN à Pau.

La page de couverture est un cliché de l'incendie de 1949.

Elle montre la combustion de la résine (gemme) et de l'essence de térébenthine tout le long du tronc d'un pin maritime.

Cela ne peut pas se produire sur un tronc de feuillus de nos contrées.

Cette photo est sans appel sur le danger permanent de la très haute inflammabilité du pin maritime.

 


En Sud-Gironde.

On rase des feuillus encore et encore !

La machine infernale des coupes rases sur des parcelles de feuillus est toujours active et d'actualité.

Ces derniers mois, à Fargues et à Bazas, des arbres sont abattus.

Ils n'étaient que des feuillus sur pied, vraisemblablement inutiles et qui de plus squattaient un espace qui ne devait pas rapporter grand-chose.

 

Les signataires sont :

Alliance Forêts Bois,

XP Bois, https://www.allianceforetsbois.fr/implantations/xpbois-exploitation-forestiere-commercialisation-sylviculture/

Forestière Bazadaise. https://www.forestiere-bazadaise.fr/

Le président de la société XP Bois à Cestas (Pierroton) est Alliance Forêts Bois.

 

L'état de la forêt des Landes de Gascogne, à savoir :

  1. L'accélération des coupes rases et surtout dans les ripisylves afin d'étendre la monoculture du pin.
  2. La radicalisation du principe de la monoculture du pin (principe erroné) qui va droit dans le mur : tout se passe comme si les incendies de 2022 n'avaient eu aucune incidence sur les propriétaires forestiers et leur modèle de gestion de la forêt.
Quelques soient les raisons c'est
ENCORE ET ENCORE INACCEPTABLE ET INTOLÉRABLE.