L'Arbre d'Or

Depuis 150 ans, les sourires des propriétaires forestiers et des notables.

Le pin, L'ARBRE D'OR... et D'ARGENT, sonnantes et trébuchantes.

Déjà en 1865, M. Dureau, préfet du Loiret, lance l'expression "le pin maritime est l'arbre d'or" (1865 - 154 H. Dive).

"L'Arbre d'Or des Landes" apparaît alors dans tous les écrits et les discours.

Cette expression perdure jusqu'à nos jours, bien que son comportement ostentatoire soit un peu moindre.

 

Expression quelque peu présomptueuse, l'Arbre d'Or est un pin cérémonial en décorum lors des sacres des rois Capétiens à Reims (Charles VII, 1429) (1900 - 155 Frédéric Godefroy).

 

Mais très vite, en 1870, le régime despotique de Napoléon III tombera comme une pigne mûre.

Victor Hugo s'était déjà exilé à la suite du coup d'état militaire en 1852 de Monsieur Louis Napoléon Bonaparte instaurant un état quasi dictatorial.

 

Le Pin Arbre d'Or est le symbole de la réussite financière et économique du colonialisme foncier des Landes de Gascogne par la bourgeoisie et l'oligarchie Napoléonienne.

 

A partir de 1857, à la suite du décret du petit Napoléon III, les landes communales valaient 4 millions de francs. A peine 20 ans plus tard, en 1887, les 800 000 hectares de pignada sont alors estimés à plus de 150 millions de francs. 

C'est une colonisation foncière rentable.

On a bien eu raison d'appeler le pin maritime l'Arbre d'Or des landes. (1887- 156 Eugene Risler)