Des tissus avec des aiguilles de pin maritime.

1942

100 ANDRÉ GUILLAUMIN et VICTOR LOMBAERDE

 

Le Pin maritime (Pinus Pinastèr) fournit par ses aiguilles, ce qu'on a appelé laine de pin, mais qui n'est pas filable et n'est utilisable que comme calorifuge ou rembourrage. On s'en sert plutôt comme source de cellulose. Des exploitations existent en Hollande, en Suède et en Allemagne et même en France dans la Gironde. 

 

Source gallica.bnf.fr / BnF.

 

1942

90 D. FONDEUR

 

Le procédé d'extraction des fibres consiste en un traitement chimique, suivi d'un traitement mécanique. Les aiguilles passent successivement dans divers bains alcalins ou acides à l'ébullition, puis sont soigneusement lavées et essorées ; une « maturation » en cours d'opération, pour réaliser quelque chose d'analogue au rouissage du chanvre, est actuellement à l'étude ; les résines, les sels, les goudrons, les huiles restent dans les bains, et les aiguilles ne contiennent plus que la cellulose, à l'état de fibres d'une vingtaine de centimètres de long. Quantité de 5 tonnes par hectare correspond sensiblement à la chute annuelle d'aiguilles. 

 

Source gallica.bnf.fr / BnF.

 


Usinières et Usiniers du Bois